Au moment où le Bâtonnier, Me Brahim Bouderbala indique, dans une déclaration accordée à l’agence TAP, que les organisations nationales ont affirmé leur participation active au dialogue national décidé par le président de la République, il semble qu’il n’en est rien.
Plus encore, le même Bâtonnier, qui n’arrête pas de parler au nom du chef de l’Etat, va plus loin en assurant que le dialogue national sera ouvert à la participation des différents partis et autres composantes de la société civiles qui soutiennent le processus du 25 juillet.
Or, le président de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH), Jamel M’sallem a rappelé que l’organisation avait longtemps, et ce, avant même la date du 25 juillet, appelé à la tenue d’un dialogue dans le cadre de processus participatif ayant pour objectif de sortir de la crise que vit le pays, tout en refusant toute forme de participation formelle.
De son côté, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi a précisé, que l’Union refuse d’être un témoin passif et que sa participation au dialogue sera effective. Le dialogue doit être efficace et ses résultats ne doivent pas être préparés d’avance, a-t-il souligné.
Il a exprimé la crainte de l’organisation ouvrière de voir le blocage du dialogue ou l’absence de garanties pour sa réussite, contribuer à l’aggravation de la crise de confiance générale vis-à-vis de la vie politique et même de la Justice.
Noureddine HLAOUI