« Depuis que je suis élu membre du conseil d’administration de la Fédération internationale des experts-comptables et Commissaires aux comptes (FIDEF), depuis 4 ans et demi, j’œuvre pour que l’anniversaire de la FIDEF se tienne Tunisie ». C’est ce qu’affirme le président de la FIDEF, Slaheddine Zahaf, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com.
Il s’exprimait dans le cadre d’une conférence de presse pour présenter le programme du colloque international du 40ème anniversaire de la FIDEF. Lequel se tient demain 11 mai à Hammamet. Dans le même cadre, S. Zahaf affirme que la Tunisie jouit d’une excellente réputation. Et ce, en tant que pays et en tant que profession d’expert-comptable.
Puis, il revient sur le choix des thèmes à aborder dans le cadre du colloque. A savoir: l’économie informelle en Afrique; la lutte anti-blanchiment; et la FIDEF, hier, aujourd’hui et demain. L’intervenant précise ainsi qu’il s’agit des thèmes à l’ordre du jour. Il rappelle que tous les pays francophones sont concernés par le problème du blanchiment d’argent, notamment la Tunisie. « Cela nous permettrait de parler de l’expérience de la Tunisie. Parce qu’on le veuille ou pas, la Tunisie a réussi à mettre en place une structure fonctionnelle depuis six ou sept mois; à savoir le RNE ». Il considère également « qu’il n’était pas facile que la Tunisie quitte la liste noire ».
Le rôle de l’expert-comptable
En ce qui concerne l’économie parallèle, il relève que c’est un mal qui s’attaque à tous les pays africains.
Ensuite, il répondait à notre question sur les défis de la profession de l’expert-comptable. Slaheddine Zahaf affirme donc que le grand défi est de continuer à contribuer à soutenir l’économie et les entreprises tunisiennes. Et ce, notamment dans la nouvelle conjoncture post-covid et la guerre russo-ukrainienne et ses conséquences que personne ne pourrait anticiper.
A cet égard, le soutien de l’économie tunisienne, selon le président de la FIDED, se fait en convaincant les autorités, le ministère des Finances et le ministère de l’Economie, d’adopter de nouveaux règlements. « Nous, nous sommes sur terrain. On peut apporter des recommandations utiles qui peuvent par la suite réglementer. Et elles interviendront dans l’intérêt de l’économise tunisienne », étaye-t-il.
Enfin, à notre question portant sur la capacité des experts-comptables à convaincre les autorités politiques, notamment dans ce contexte politique, l’intervenant répondait brièvement. Pour lui, « de toute façon les experts-comptables sont convaincants ».