« Bruxelles a choisi d’annuler les plans visant à interdire aux navires appartenant à des membres de l’UE de transporter du pétrole brut russe vers des pays tiers ». Et ce, selon des documents consultés par Bloomberg. Cependant, une interdiction d’assurer les pétroliers russes serait toujours en cours d’examen. Si elle est adoptée, cela pourrait représenter un obstacle efficace aux exportations de pétrole du pays frappé de sanctions.
« L’interdiction de transporter du brut russe, qui a été proposée dans le cadre du sixième train de sanctions de l’UE contre l’opération militaire de Moscou en Ukraine, aurait été combattue par la Grèce, dont l’économie dépend fortement du transport maritime », ont déclaré aux médias des personnes proches du dossier.
Si elle était adoptée, cette mesure aurait effectivement entravé les exportations de brut russe. Puisque la Grèce possède plus d’un quart des pétroliers du monde en termes de capacité.
Les pays de l’UE débattent toujours du sixième paquet. Les diplomates cherchant à surmonter les objections exprimées par la Hongrie à une proposition d’interdiction du pétrole russe. Ils n’ont pas pu parvenir à un accord ce week-end.
Pour rappel, le bloc a proposé une révision de l’embargo pétrolier. Et ce, afin d’enfin accepter l’interdiction. En effet, la mesure devrait donner à plusieurs États membres un délai supplémentaire pour s’y conformer.