Le professeur de droit constitutionnel Amine Mahfoudh a affirmé qu’il n y a pas un « projet préparé au préalable » relatif aux recommandations du dialogue national. En assurant que les parties concernées par le dialogue et le président de la République élaboreront ces recommandations.
« Les positions de toutes les parties qui prendront part au dialogue national seront prises en considération », a-t-il assuré jeudi.
M. Mahfoudh a souligné que le peuple qui votera par oui ou non va déterminer le sort des recommandations.
Il a rappelé, dans ce contexte, que le président Saïed avait annoncé la création d’une commission composée de deux organes. Et ce, afin de préparer au mieux l’instauration d’un nouvelle République.
« Le premier organe constitue le cadre du dialogue national qui réunit les représentants des organisations nationales et des partis politiques. Alors que le deuxième va se charger de l’élaboration juridique des recommandations », a-t-il précisé.
S’agissant des délais de convocation des électeurs et de la publication, au JORT, du texte du référendum, A. Mahfoudh fait noter que la loi électorale en vigueur « ne sera pas appliquée ». En mettant l’accent sur la nécessité d’élaborer une nouvelle loi électorale qui réglemente le référendum, prévu le 25 juillet 2022.
Pour rappel, le président de la République Kaïs Saïed avait annoncé, le 1er mai courant, la création d’une haute commission chargée de l’organisation du dialogue national. Elle exclut « les partis politiques, accusés d’être responsables de la crise politique et économique qui secoue le pays ».
Avec TAP