Alors que certains s’interrogeaient sur le « silence du Palais » de Carthage à propos de l’assassinat de la journaliste palestinienne, Shireen Abou Akleh, par les forces d’occupation israéliennes; le porte-parole officiel du Gouvernement tenait, lors de sa conférence de presse à l’occasion de la célébration de la Fête de l’évacuation agricole, au Palais de La Kasbah, à présenter les condoléances du Gouvernement et des ministres au peuple palestinien.
D’autre part, et même si certains observateurs estiment que la présidence de la République n’est pas dans l’obligation de prendre une position officielle et publique concernant cet assassinat, certains assurent que le chef de l’Etat aurait pu faire une déclaration dans ce sens. Et ce, lors de l’audience qu’il a accordée, hier mercredi 11 mai 2022, au ministre des Affaires étrangères, Othman Jerandi.
Ces reproches trouvent leurs explications dans le fait que Kaïs Saïed a toujours fait de la cause palestinienne un leitmotiv de la politique étrangère. Et ce, depuis son élection à la présidence de la République, en octobre 2019.
A noter qu’avant la déclaration publique du porte-parole du Gouvernement, la position de la Tunisie s’est réduite à un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lequel « condamne » l’assassinat de la journaliste palestinienne Shireen Abou Akleh par les forces d’occupation israéliennes.
Noureddine H.