Le dirigeant du mouvement Al Chaâb, Salem Labiadh a mis en exergue la nécessité de surmonter l’échec politique des hommes politiques et du président de la République. Ainsi que des diverses composantes de la société civile. Et ce, à travers un contrat social dont le contenu est l’accord sur le pluralisme.
Dans une déclaration radiophonique, Salem Labiadh a précisé que « la Tunisie ne peut pas appartenir à une seule personne ». En soulignant que Saied a réussi à obtenir une opportunité sans précédent en rassemblant tous les pouvoirs entre ses mains.
Il a également critiqué le président Kais Saied car il n’a pas révélé « la vérité sur les cas de corruption politique et financière. De même rien n’a été fait pour ouvrir les dossiers des assassinats qui empoisonnent la vie politique ».
Il l’a appelé à éviter la rhétorique de trahison et de corruption et aller aux élections comme tous les politiciens.
D’un autre côté, il a indiqué que « Le président de la République aurait pu changer la loi électorale et organiser de nouvelles élections. Et ce, 3 mois après le 25 juillet et non pas attendre tous ces mois. »