Le président américain Joe Biden vient d’assouplir sa politique envers Cuba. Et ce, en rétablissant les vols commerciaux au-delà de La Havane, en suspendant les limites sur les envois de fonds et en autorisant certains types de voyages. Même si le tourisme vers l’île continuera d’être interdit.
Ainsi l’administration Biden mettra en place plus de vols entre les États-Unis et Cuba. Ce qui va élargir le service au-delà de La Havane. C’est ce qu’a fait savoir le Département d’État américain en publiant lundi une déclaration parmi de nouvelles mesures. Mais le plus grand changement pour les futurs vacanciers est que les visites de groupe entre les personnes et les voyages éducatifs seront rétablis.
De ce fait, l’administration Biden a déclaré qu’elle autoriserait également certains voyages d’affaires liés à des réunions professionnelles et à la recherche scientifique.
L’administration n’est pas allée jusqu’à approuver le « voyage de personne à personne ». Une politique mise en œuvre par le président Obama et qui permettait aux voyageurs individuels de se rendre à Cuba et de participer à des échanges culturels et éducatifs. Mais le fait que grouper les voyages de personne à personne à Cuba seront à nouveau autorisés signifie que certains voyagistes et agences de voyage agréés par le gouvernement américain obtiendront le feu vert pour relancer les voyages de groupe organisés des États-Unis à Cuba. Ils mettront l’accent sur les interactions culturelles et éducatives ciblées avec le peuple cubain.
Assouplir les restrictions de voyage
En plus d’assouplir les restrictions de voyage, le gouvernement américain supprimera la limite actuelle de 1 000 $ par trimestre sur les envois de fonds familiaux (argent qui est envoyé aux membres de la famille à Cuba depuis les États-Unis) et autorisera les envois de fonds non familiaux, qui peuvent soutenir des personnes indépendantes. L’ancien président Donald Trump avait renforcé les sanctions contre Cuba, notamment l’annulation des autorisations d’envoi de fonds.
L’annonce de Biden marque un revirement d’une partie des politiques mises en place par son prédécesseur, le Républicain Donald Trump (2017-2021), et qui ont marqué la fin de l’ère du « dégel », orchestrée par Barack Obama (2009-2017) et son homologue cubain, Raúl Castro.