La principale organisation patronale française du secteur de l’hôtellerie-restauration l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) signera une convention avec le gouvernement tunisien. Et ce, pour faciliter la venue de jeunes de ce pays désireux de travailler comme saisonniers dans le secteur.
Récemment, les deux syndicats représentatifs du secteur, l’UMIH et le Groupement national des indépendants GNI, estimaient entre 200.000 et 300.000 les emplois encore non pourvus. Dans un article publié sur le site web de la chaîne française BFMTV, notre confrère Olivier Chiche Portiche, évoque l’une des raisons de cette démarche en France. En effet, il déclare que « les étudiants semblent se détourner de ces jobs d’été, jugés trop contraignants et mal payés (malgré les récentes hausses de salaires) ». Ainsi, « le secteur doit renforcer ses solutions alternatives, notamment en allant chercher des ressources à l’étranger ». Car, il n’est pas évident de trouver des saisonniers.
Ce dispositif, qui se mettra réellement en place en 2023, « restera très marginal ». Car « la priorité reste d’embaucher des demandeurs d’emploi en France. Mais, le vivier ne permet pas de pourvoir à tous les postes ». C’est ce qu’explique Thierry Grégoire, président de l’UMIH.
Enfin, notons que ces mesures visent à relancer le secteur touristique, après l’impact de la Covid-19 dans plusieurs pays.