Le Fonds Vert pour le Climat (FVC) a accordé à la Tunisie un financement d’environ 2 millions de dollars. Il est destiné à appuyer l’intégration des risques climatiques dans la planification du développement et de l’aménagement du territoire.
« C’est dans le contexte d’une nouvelle approche globale de l’adaptation intégrée au changement climatique que le gouvernement tunisien, à travers l’Autorité Nationale Désignée (AND) et le PNUD ont obtenu ce financement pour mettre un œuvre cette initiative ».
Dans un communiqué publié, mercredi, le PNUD précise que l’objectif est d’intégrer l’adaptation au changement climatique dans deux dimensions de la planification du développement en Tunisie. A savoir celle de la planification socio-économique et celle de l’aménagement du territoire, aux niveaux national et local.
En effet, ce programme novateur d’une durée de trois ans, sera mis en œuvre par le PNUD en étroite collaboration avec les ministères de l’Environnement et celui de l’Equipement et de l’Habitat. Il concernera l’ensemble du territoire tunisien avec des initiatives au niveau local portant, sur les villes de Tataouine et de Kalaât Al Andalous.
La Tunisie a aussi ratifié l’Accord de Paris en 2016. Elle a soumis sa contribution Déterminée au niveau National (CDN) mise à jour en octobre 2021, avec des objectifs plus ambitieux en termes d’atténuation et d’adaptation, et ce pour contribuer à accélérer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques.
En matière d’adaptation, l’objectif visé à l’horizon de 2030 dans la CDN actualisée est de promouvoir une Tunisie résiliente aux changements climatiques, ayant significativement réduit les vulnérabilités, renforcé ses capacités d’adaptation, tout en ayant résolument opéré les transformations nécessaires. Et ce, afin d’assurer un modèle de développement socio-économique inclusif et durable.
Notons que ce programme cherchera à faciliter la mise en œuvre des objectifs d’adaptation identifiés dans les CDN mise à jour. Et ainsi contribuer à rendre opérationnelles les priorités en matière d’adaptation.
Avec TAP