La commission nationale consultative pour une nouvelle République est indispensable pour le salut et le sauvetage du pays. C’est ce qu’indique le constitutionnaliste et président de la commission Sadok Belaïd.
Sadok Belaïd s’exprimait dans un post publié sur son compte officiel du réseau social Facebook, aujourd’hui 25 mai. Dans le même sillage, il explique les raisons pour lesquelles il a accepté sa nomination à la tête de cette commission, prochainement.
Par ailleurs, il a tenu à répondre à ses détracteurs et ceux qui l’ont critiqué. Le doyen affirme qu’il accepte tous les avis et les critiques adressées à son encontre. Et ce depuis que le président de la République l’a nommé à la tête de la commission en question. Loin de critiquer ses opposants, il estime que les opposants ne veulent que du bien pour le pays. Revenant sur sa carrière universitaire et de constitutionnaliste, il affirme qu’il n’a pas lésiné d’efforts et a participé à la construction de la Tunisie et de sa vie universitaire depuis les années 60 du siècle dernier.
A la fin de son post, il tient à affirmer « qu’il n’a pas contribué à l’amendement de la constitution de 1959 dans le cadre du référendum de 2002 ». Il rappelle que ce référendum avait ouvert la porte à la présidence à vie. Il réaffirme qu’il avait refusé d’y participer. Sachant que les détracteurs de Sadok Belaïd l’accusent d’avoir participé à l’amendement de la constitution pour que l’ancien président bénéficie d’une présidence à vie.