L’Egypte abritera les assemblées annuelles édition 2023 de la BAD, à Charm el-Cheikh. Cela a été annoncé hier lors de la clôture des 57es assemblées annuelles 2022 du Groupe de la Banque africaine de développement, tenues en format hybride (en ligne et en présentiel). Et ce, du 23 au 27 mai dans la capitale ghanéenne, Accra.
Selon le rapport de la BAD, les changements climatiques, la transition énergétique et la croissance verte étaient au cœur de ce conclave africain ayant, cette année, pour thème « Favoriser la résilience climatique et une transition énergétique juste pour l’Afrique ».
De ce fait, les réunions ont permis aux gouverneurs de 54 pays africains de la Banque et aux représentants de 27 pays membres non régionaux de partager leurs vues sur les défis du changement climatique. Ainsi que ceux de la transition énergétique auxquels la région d’Afrique est confrontée. En outre, cela a permis entre autres de présenter les réponses politiques proposées pour relever ces défis.
Le continent africain se trouve confronté à plusieurs défis. A l’instar des changements climatiques. Il en va de même pour le financement de l’adaptation au climat qui ne représente actuellement que 10 % du financement mondial du climat.
A savoir seuls environ 19 % du financement international total de l’adaptation vont à l’Afrique. Ce qui fait que le continent ne reçoit que 3 % des flux financiers mondiaux liés au climat.
Il y a lieu de rappeler que les assemblées 2022 de la BAD s’alignent sur les préparatifs de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP27), prévue à Charm El-Cheikh, en Égypte, en novembre 2022.
L’Afrique, qui négocie en bloc (54 pays) les questions liées au changement climatique lors des sommets du climat, mettra l’accent lors de la COP27 sur la nécessité pour le continent d’accroître les investissements et d’autres formes de financement pour accélérer les efforts d’adaptation au climat.
Avec TAP