L’Égypte s’est classée au premier rang en termes de plus grand nombre de destinataires d’envois de fonds au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour l’année 2021, avec une valeur de 31,5 milliards de dollars, selon le rapport de la Banque mondiale pour le mois de mai 2022 sur la guerre face à l’épidémie.
Les cinq principaux destinataires des envois de fonds en 2021 étaient l’Inde, le Mexique, la Chine, les Philippines et l’Égypte. Le Liban faisait partie des économies où les flux de transferts de fonds représentaient une proportion extrêmement élevée du PIB à 54 %. C’est ce qui ressort du rapport de la Banque mondiale.
Dans la liste des 10 premiers pays recevant des envois de fonds au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’Égypte était suivie du Maroc avec 10,4 milliards de dollars, puis du Liban avec 6,6 milliards de dollars d’envois de fonds. Djibouti s’est classé dernier, avec une valeur de 1,0 milliard de dollars.
Les envois de fonds vers les pays en développement du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord ont augmenté de 7,6 % en 2021 pour atteindre 61 milliards de dollars, grâce à de fortes améliorations au Maroc (40 %) et en Égypte (6,4 %). En 2022, les flux d’envois de fonds devraient diminuer un peu, il sera autour de 6%.
Le rapport indique que l’Égypte, le Liban et la Tunisie en particulier, ainsi que le Maroc, sont les pays les plus touchés économiquement au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en raison de la guerre en Ukraine.
Le rapport a également montré les flux de transferts de fonds dans les pays à revenu faible et intermédiaire entre 2020 et 2022 qu’en 2020, le taux de croissance au Moyen-Orient et en Afrique du Nord était de 5,2 %, en 2021 : 7,6 % et en 2022 : 6 %.