Les Tunisiens ont commis une grande faute en élisant une personne inexpérimentée comme président de la République. C’est ce que déclare l’ancien président de la République provisoire Moncef Marzouki, lors de son intervention sur la chaine britannique Al-Hiwar, hier 28 mai.
En effet, Moncef Marzouki faisait allusion au président de la République actuel Kaïs Saïed. C’est la raison pour laquelle, il appelle « toutes les forces nationale en Tunisie de s’unir et sauver le pays d’un projet inconnu et irrationnel ». Pour lui « le retour à l’Etat de droit est possible. Et ce à travers l’unification des forces nationales pour retrouver la légitimité et la Constitution ».
Sur un autre volet, Moncef Marzouki s’est permis de taxer les partisans et ceux qui misent sur Kaïs Saïed d’opportunistes. Il les tient responsables de la rédaction d’une Constitution « sur la mesure du dictateur ». D’ailleurs, il considère Kaïs Saïed comme un péril pour le pays. Evoquant le sujet du référendum du 25 juillet, il indique qu’il s’agira d’une farce. Il estime qu’il sera soldé par un échec.
L’ancien locataire de Carthage qui a toujours plaidé pour la démocratie en Tunisie, insulte aujourd’hui des Tunisiens dont le seul tort est d’avoir une opinion politique.