Nasreddine Nsibi, le porte-parole du gouvernement, affirme dans une déclaration aux médias que la Tunisie demandera plus de souplesse, lors des négociations avec le FMI. Et ce, sur deux volets: la maîtrise de la masse salariale et la levée de la subvention.
Nasreddine Nsibi indique que la réalisation de ces conditions sont difficiles et ne peuvent pas être réalisées. Et ce, à cause du contexte marqué par la dégradation du pouvoir d’achat; mais aussi la guerre en Ukraine. D’où la demande de plus de souplesse.
Concernant les négociations avec l’UGTT, il affirme qu’une réunion se tiendra cette semaine entre le gouvernement et la centrale syndicale. Pour lui, le gouvernement tient à honorer ses engagements. Cependant, il faut se mettre d’accord avec l’UGTT sur un calendrier d’application. Et ce, vu les engagements sociaux et économiques du gouvernement.
En outre, « la Banque mondiale et le FMI considèrent que notre plan de réforme est sérieux, lance-t-il.
De ce fait, il indique le gouvernement et l’UGTT ont des visions complémentaires sur les demandes du FMI. Pour lui, il faut donc unifier les visions du gouvernement et de l’UGTT sur ces demandes du Fonds monétaire international.