La création officielle du Front de Salut National a été annoncée officiellement mardi. Et ce, lors d’une conférence de presse à Tunis.
Le Front de Salut National regroupe des forces politiques, des membres de la société civile et des personnalités opposées à la politique de Kaïs Saïed.
Par ailleurs, il qualifie de coup d’Etat le processus du 25 juillet. Il regroupe, notamment, Ennahdha, le parti Amal, Al Irada, Al Karama, Qalb Tounès et Citoyens contre le coup d’Etat.
Il est aussi dirigé par des représentants des partis et autres initiatives de la société civile qui le forment. Ainsi, ce front compte une instance exécutive composée de: Néjib Chebbi, Samira Chaouachi, Jawhar Ben Mbarek, Ridha Belhaj, Samir Dilou, Yousra Dali, Sami Chebbi, Mohamed Amin Saidani, Omar Sifaoui et Riadh Chaibi.
En outre, le Front compte aussi une commission des libertés. Elle est chargée de scruter les violations et d’assurer le suivi des dossiers judiciaires des opposants politiques.
Unification des forces vives
De plus, notons que parmi les structures de ce front figure également une commission juridique. Une autre est chargée de la relation avec les médias. De même qu’un forum de réflexion, composé de plusieurs experts et dirigé par le journaliste Slaheddine Jourchi.
Nejib Chebbi assure donc la présidence de ce front. Il souligne, à cette occasion, que les différentes composantes de cette formation partagent le souci de remettre le processus démocratique sur les rails.
En effet, le front, poursuivit-il, œuvre à l’unification des forces vives de la nation. Et ce, pour sauver le pays de la crise économique et sociale qu’il traverse.
« Aujourd’hui, ou on est avec le coup d’Etat de Saïed, son régime autocratique; ou on défend la constitution et la liberté. Il n’existe pas de troisième solution », soutient-il.
De son côté, Jawhar Ben Mbarek a déclaré que le Front appelle à un vrai dialogue national inclusif. Ainsi qu’à un gouvernement de salut et des élections anticipées supervisées par « une instance électorale légitime ».
Avec TAP