Aujourd’hui, la Tunisie est appelée à renforcer son partenariat avec d’autres pays tels que le Portugal. Mais aussi à relancer son économie et développer un modèle capable de répondre aux aspirations des Tunisiens. De ce fait, une nouvelle stratégie nationale pourrait émerger. Et ce, à la conquête des marchés internationaux. C’est dans ce cadre du débat de l’Atuge ayant pour thème « Relations économiques entre la Tunisie et le Portugal: Comment les développer ? » que des discussions ont commencé en ce qui concerne la coopération entre les deux pays.
Il faut dire dire qu’après deux ans de pandémie, le monde a changé à une vitesse folle. D’où l’intérêt de rattraper le temps perdu en termes de croissance. Mais la grande question est de savoir quelle est la botte-secrète pour booster l’économie et pourquoi pas s’inspirer des autres expériences qui cartonnent. Comme le cas du Portugal.
Aux dernières nouvelles, selon les indicateurs économiques, la croissance trimestrielle du Portugal s’accélère, contrastant avec le ralentissement de l’UE. Et selon le site marketscreener, les exportations ont connu une hausse de 1,7% par rapport au trimestre précédent et de 18,3% par rapport à l’année dernière. Et ce, en raison d’une reprise touristique.
En d’autres termes, pour avoir une croissance, il faut miser entre autres sur le tourisme. C’est ce qu’a fait savoir Nuño De Mello Bello, ambassadeur du Portugal en Tunisie, lors du débat.
Il estime qu’il y a une forte potentialité à développer en Tunisie et au Portugal pour les investisseurs Tunisiens au Portugal et vice-versa. Ainsi il mentionne que les cas de success stories ne manquent pas. Tout en présentant plusieurs cas de succès.
De son côté, Donia Hedda-Ellouze, présidente de la Chambre tuniso-portugaise de commerce et d’industrie a mis l’accent sur les différentes possibilités de partenariat, en citant l’agriculture, l’environnement, l’industrie…
Elle estime que les solutions sont à notre portée. Et ce, en voulant créer une nouvelle dynamique d’actions concrètes. Ce qui veut dire qu’il faut une nouvelle dynamique pour l’investissement.
Plus encore, les idées ne manquent pas tout le long du débat. Cela dit, encore faut-il aller au delà des souhaits et œuvrer à les appliquer. Mais il faut dire que plusieurs handicaps freinent l’investissement en Tunisie tant que les réformes n’ont pas été entamées. Alors, on se demande s’il va falloir attendre la prochaine génération pour entamer les réformes tant attendues…