L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réuni, aujourd’hui mercredi 1er juin 2022, des experts en droit constitutionnel lors d’une conférence nationale à Hammamet Sud, l’objectif étant de présenter une alternative pour remplacer l’initiative de Kaïs Saïed et qui sera probablement adoptée par la centrale syndicale avant d’être soumise au peuple.
C’est ce qu’a indiqué, le grand juriste et directeur de l’Ecole politique de Tunis, Ahmed Idriss. L’idée est de garder la Constitution de 2014 mais en effectuant certains amendements. Leur proposition répond à certaines problématiques posées par la Constitution de 2014, notamment le conflit entre les deux têtes du pouvoir exécutif.
En effet, cette alternative de l’UGTT stipule que le chef de l’Etat a la possibilité d’assumer le rôle d’arbitre avec un pouvoir renforcé du chef de gouvernement qui sera, alors, le vrai leader puisqu’il sera choisi le candidat représentatif du parti ou de la coalition de partis politiques, vainqueur aux élections législatives.
Cette approche, ajoute l’universitaire Ahmed Idriss est de garantir un tant soit peu une stabilité politique
D’autre part, la proportionnalité pour les législatives devrait être sauvegardée mais sans le recours aux restes avec application des plus grandes moyennes. Quant au seuil minimal, il sera de 5%
Noureddine H.