Les pays en développement sous la bannière du G-77 et de la Chine ont appelé à la mise en place d’une « facilité de financement des pertes et dommages ». Il est dédié à l’assouplissement de plusieurs complexités empêchant l’accès au Fonds de développement vert (GDF).
Le lancement de cet appel a eu lieu à l’ouverture de la conférence de Bonn en Allemagne (6-17 juin 2022), qui se tient pour la première fois depuis la COP26 à Glasgow en novembre dernier. Et ce dans le cadre des préparatifs pour le prochain sommet du climat de l’ONU qui aura lieu en Égypte, en novembre prochain.
En outre, « l’opérationnalisation complète du Réseau de Santiago sur les pertes et dommages à la COP-27 est essentielle », a déclaré Munir Akram, ambassadeur du Pakistan auprès de l’ONU et actuel président des 134 États membres qui forment le G-77 et la Chine, cité par l’Alliance panafricaine des médias pour le changement climatique (PAMACC), association de journalistes africains qui font des reportages sur le changement climatique.
Par ailleurs, le « Santiago Network on Loss and Damage » est une initiative lancée par la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) pour mettre en relation les pays en développement vulnérables avec les fournisseurs d’assistance technique, de connaissances et de ressources dont ils ont besoin pour faire face aux risques climatiques de manière globale dans le contexte de la prévention, de la minimisation et de la gestion des pertes et dommages.
De ce fait, « l’union de G-77 et la Chine. Et ce à travers une création d’un « mécanisme de financement des pertes et dommages ». C’est ce qu’ a encore déclaré Akram aux délégués lors de la conférence de BONN.
Selon le G-77 et la Chine, la réalisation des progrès substantiels doivent se faire. Et ce lors de la conférence en cours en termes d’accord sur sa structure, ses modalités de fonctionnement et d’autres aspects, de manière à garantir que le réseau de Santiago soit adapté à son objectif.
Changement climatique: minimiser et traiter les pertes et dommages
En somme, ce réseau prévoit de catalyser et de fournir sur le terrain l’assistance technique et les autres formes de soutien dont les pays en développement ont besoin pour éviter, minimiser et traiter les pertes et dommages résultant du changement climatique.
Par exemple en Afrique, plusieurs communautés au Malawi, à Madagascar et au Mozambique ne se sont pas encore remis des différents cyclones qui ont tourmenté la région ces derniers temps.
De ce fait, d’après une étude récente du World Weather Attribution (WWA), les tempêtes tropicales étaient aggravées. Et ce via l’augmentation des températures mondiales. Ce qui rend ces communautés éligibles vis-à-vis du soutien de la Facilité de financement des pertes et dommages.
Avec TAP