Samir Saïed ministre de l’Economie et de la planification a fait valoir que la Tunisie a besoin de rectifier sa démarche. Et ce dans le but d’axer les efforts sur la simplification et le développement de son arsenal juridique et réglementaire. L’objectif étant clair: asseoir un climat d’investissement adéquat contribuant au développement de l’économie nationale.
Samir Saïed a estimé que « la construction d’une nouvelle économie moderne reste tributaire de la participation de tous les acteurs sociaux ». Et ce lors d’une conférence de presse tenue aujourd’hui. Elle porte sur l’examen du document de l’Exécutif relatif au suivi de l’application du programme national des réformes.
La situation économique suffocante par laquelle passe le pays, requiert la conjugaison de tous les efforts, a-t-il précisé.
Et d’appeler tous les acteurs sociaux à contribuer à l’exécution de ce programme, pour qu’il puisse, selon lui, se poursuivre avec tous les gouvernements qui se succéderont dans l’objectif de promouvoir l’économie nationale.
Une croissance économique
Pour le ministre, la Tunisie a besoin aujourd’hui plus que jamais d’une croissance économique axée sur l’appui à l’initiative et au secteur privé et l’esprit de leadership.
Le ministre a passé en revue les grands axes relatifs à la dynamisation de l’investissement et l’amélioration du climat des affaires, qui consistent à développer l’arsenal juridique, réglementaire et institutionnel.
Saïd a passé en revue les grands objectifs attendus et qui consistent en la reprise de confiance, l’impulsion du rythme de l’investissement privé, l’appui à l’activité économique et l’efficacité de l’administration et des établissements publics au service du citoyen et de l’économie nationale.
Il s’agit, également, du développement social et la construction d’une économie nationale susceptible de résister aux chocs financiers.
Le responsable a rappelé que la mise en œuvre d’un programme national de réformes intervient dans le cadre de la lutte contre une situation économique et sociale critique, outre les taux de croissance faibles enregistrés au cours de la dernière décennie qui n’ont pas permis de créer des richesses et des postes d’emplois suffisants.
Il a également évoqué le retour des pressions inflationnistes à court et à moyen termes, accentuées par l’amplification du déficit du compte courant qui a atteint des niveaux sans précédent, en dépit d’une légère amélioration enregistrée depuis 2019, outre le déficit budgétaire et l’accroissement de l’endettement public.
Avec TAP