Le premier dialogue entre la région du Moyen-Orient (MENA) et l’Europe « MEFED2022 » sur le futur de l’énergie a démarré mercredi dans la capitale jordanienne Amman. Et ce, en présence de représentants de haut niveau de gouvernements et de hauts responsables de la Ligue Arabe et de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA).
D’ailleurs, une délégation technique tunisienne participe à ce dialogue de deux jours (8-9 juin) qui porte sur le futur de l’énergie. Le gouvernement fédéral allemand et le gouvernement jordanien organisent l’événement. L’objectif recherché de ce premier meeting arabo-européen est de donner à des représentants de haut niveau de gouvernements des deux régions, de l’industrie, des milieux universitaires et de la société civile, l’occasion de partager leurs expériences et leurs idées concernant un approvisionnement énergétique fiable, abordable et durable.
Les principales thématiques qui seront abordées, à cet effet, sont:
– Le potentiel de l’hydrogène vert;
– L’efficacité énergétique;
– L’innovation et les énergies renouvelables. Et ce, dans le cadre du passage à des économies plus vertes.
En effet, les conférenciers ont mis l’accent à l’ouverture du dialogue sur les nouvelles opportunités offertes aujourd’hui pour le commerce des énergies durables. Ainsi que la diversification des sources d’approvisionnement dans le cadre d’une approche de complémentarité MENA-EUROPE.
Les pays de l’UE et leurs voisins de la région MENA ont ainsi la possibilité d’exploiter et de renforcer leur coopération énergétique. Et ce, pour qu’elle ne soit pas limitée à l’assistance technique. Mais qu’elle s’étende à des interconnexions de réseaux électriques. Et surtout la création de chaines de valeur pour l’hydrogène vert et ses dérivés.
Ainsi, les conférenciers ont signé une déclaration commune sur les ambitions de la région MENA. Et ce, pour la protection du climat à l’ouverture de la conférence.
Au final, le dialogue d’Amman pourrait déboucher sur des feuilles de routes régionales et interrégionales; et ce, pour l’interconnexion des marchés de l’énergie. Ainsi que sur des accords de projets spécifiques de coopération bilatérale et multilatérale.
Avec TAP