Le ministre des Affaires sociales Malek Zahi a reconnu la délicatesse de la situation socioéconomique. Cependant, il a démenti les propos avançant qu’il n’en existe aucune solution. « Nous travaillons jour et nuit pour surmonter cette crise », affirme le ministre. Il indique que le gouvernement, à travers le ministère des Affaires sociales, a adopté un plan orienté vers la protection sociale des catégories démunies.
Malek Zahi affirme que son département a mis en place une base de données d’un million de familles tunisiennes. Chaque famille a désormais son identifiant social unique pour tous ses membres.
Le ministre affirme, également, que son département s’est basé sur la base de données du socle social pour déterminer l’octroi d’aides sociales. Le département ministériel a alloué 840 millions de dinars du budget au profit des personnes à faibles revenus, dont 867 mille dinars au titre de transferts sociaux pour 2022.
Le ministère a revu à la hausse la valeur des aides sociales mensuelles de 180 à 200 dinars en 2022. D’ailleurs, le nombre de bénéficiaires du programme a augmenté de 40 mille personnes.
Malek Zahi reconnaît également que « 200 dinars, dans ce contexte, c’est très peu. Pour cette raison, le ministère a misé sur le renforcement de l’autonomisation économique à travers lequel nous octroyons aux familles démunies des primes qui atteignent 50 mille dinars, dont l’objectif est la création de la richesse ».
Le ministre affirme, dans le même contexte, que la Tunisie compte 2 millions d’analphabètes. Pour cette raison, le département ministériel s’emploie à renforcer la stratégie de lutte contre l’analphabétisme. Et ce, à travers une approche qui favorise et prend en considération les transformations digitales et l’apprentissage à vie.