Sadok Belaïd est le président coordinateur du Haut comité national consultatif pour la nouvelle République. Il revient sur le projet élaboré de la nouvelle Constitution.
Sadok Belaïd estime que le nouveau projet de Constitution ne comportera pas de mention de l’islam comme religion d’État. Il précise dans ce contexte: « L’Etat n’a pas religion ».
Il a également fait savoir que « les Tunisiens devraient se tourner vers le passé récent pour se rendre compte des dommages infligés. En ajoutant que l’islam politique utilisait la religion pour des intérêts non religieux.
En outre, Sadok Belaïd estime qu' »il y a la possibilité d’effacer le premier chapitre dans sa forme actuelle ».
Il convient de rappeler que l’ancien doyen a souligné dans une déclaration à l’AFP, que l’absence de mention de l’islam dans la nouvelle constitution vise à combattre les partis politiques comme Ennahdha, qui représentait le grand bloc parlementaire avant la dissolution du Parlement.
En somme, pour finir Sadok Belaïd ajoute: « Si l’extrémisme politique utilise la religion, nous l’empêcherons. »
Il convient de noter que le premier chapitre de la Constitution de 2014 stipule que: « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain, l’islam est sa religion, l’arabe est sa langue et la République est son système. »