La liste des pays les moins avancés pourrait s’élargir. Et ce sous l’effet des menaces créées par la crise sanitaire, accentuée par la guerre russo-ukrainienne. C’est ce qu’ a affirmé jeudi, a Genève le président de l’UTICA Samir Majoul.
En effet, Samir Majoul, dont les propos sont rapportés dans un communiqué de l’UTICA, a ajouté à l’occasion de sa participation aux travaux de 110ème Conférence internationale de travail (CIT), tenue dans la ville suisse a noté que les indicateurs de la croissance et de l’investissement dans la plupart des pays du monde ont régressé parallèlement. Et ce au blocage des échanges commerciaux internationaux et la difficulté de satisfaire les besoins des peuples en alimentation et énergie.
D’ailleurs, il a loué l’importance accordée par le directeur général de l’Organisation internationale du travail dans son rapport, à la solidarité internationale. Et à la nécessité de garantir la réussite des changements structurels, affirmant « qu’il s’agit bien des mécanismes fondamentaux pour construire une économie mondiale basée sur l’intégration, la durabilité et la résilience ».
Le président de l’UTICA l a indiqué que pour dépasser les crises, éviter la pauvreté et la vulnérabilité et garantir les fondements de la souveraineté nationale, il faut soutenir l’initiative privée. Et ce dans le cadre des entreprises économiques productives et durables, susceptibles de créer la valeur ajoutée, l’emploi et le travail décent.
Et d’ajouter : « faire abstraction de cette réalité dans les pays les moins avancés ou ceux en voie de développement ou la quête des solutions en dehors des capacités productives du secteur privé, sont de nature à plomber la croissance, alourdir les charges publiques, amplifier l’endettement extérieur et partant favoriser le chômage et la pauvreté.
Une pensée à la journaliste palestinienne Cherine Abou Akla
Majoul a évoqué en outre l’assassinat de la journaliste palestinienne Cherine Abou Akla. Il a souligné nécessite la mobilisation de l’OIT. Ainsi que tous ses membres pour imposer la réalisation d’une enquête internationale indépendante. Et ce afin de déterminer les responsabilités et dévoiler les auteurs de crimes qui transgressent les droits internationaux., Notamment le droit au travail dans un environnement sain et le droit à la liberté d’expression et d’information, ainsi que le droit des peuples à vivre en paix sur leurs propres territoires.
Par ailleurs, la 110ème conférence internationale de travail se tient à Gènève, du 27 mai au 11 juin. Elle réunit, les représentants des gouvernements, des travailleurs et des employeurs de 187 États Membres de l’OIT. Et ce avec à l’ordre du jour cette année des questions relatives à :
-La sécurité et la santé au travail;
-L’apprentissage;
-L’économie sociale et solidaire.
Avec TAP