L’Inde et d’autres pays asiatiques deviennent une source de revenus pétroliers de plus en plus vitale pour Moscou. Et ce, malgré la forte pression des États-Unis pour ne pas augmenter leurs achats. Alors que l’Union européenne et d’autres alliés ont interrompu les importations d’énergie en provenance de Russie. Conformément aux sanctions pour sa guerre contre l’Ukraine.
Ces ventes en Inde et en Chine augmentent les revenus des exportations russes. Et ce, à un moment où Washington et ses alliés tentent de limiter les flux financiers soutenant l’effort de guerre de Moscou.
L’Inde, un pays avide de pétrole de 1,4 milliard d’habitants, a jusqu’à présent englouti près de 60 millions de barils de pétrole russe en 2022. Et ce, contre 12 millions de barils en 2021, selon la société de données sur les matières premières Kpler. De ce fait, les expéditions vers d’autres pays asiatiques, comme la Chine, ont également augmenté ces derniers mois, mais dans une moindre mesure.
Dans une interview accordée à l’Associated Press, le Premier ministre sri-lankais a déclaré qu’il pourrait être contraint d’acheter plus de pétrole à la Russie. Alors qu’il cherche désespérément du carburant pour faire fonctionner le pays, au milieu d’une grave crise économique.