Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) sont revenus aux niveaux d’avant la pandémie l’année dernière. Ils atteignent désormais 1,6 billion de dollars dans le monde. Une augmentation de 64% par rapport au niveau de la première année de la pandémie de Covid-19. Lequel était inférieur à 1 billion de dollars. C’est ce qui ressort du Rapport sur l’investissement dans le monde 2022 de la CNUCED.
Les transactions transfrontalières et le financement de projets internationaux ont été particulièrement solides. D’ailleurs, les IDE ont été encouragés par des conditions de financement souples; ainsi que par la relance des infrastructures. Le rapport de la CNUCED indique cependant que la reprise des investissements dans de nouveaux secteurs de l’industrie reste fragile; en particulier dans les pays en développement.
« La croissance de l’investissement productif réel devrait rester faible en 2022. Et la pression des retombées de la guerre en Ukraine avec la triple crise alimentaire, énergétique et financière; combinées à la pandémie actuelle du virus Corona et au dérèglement climatique, en particulier dans les pays en développement, se ressentiront ». Ainsi poursuit le rapport.
Par ailleurs, les entrées d’IDE ont connu une forte dynamique. Principalement en raison de l’essor des marchés des fusions et acquisitions. Ainsi que de la croissance rapide du financement de projets internationaux. Et ce, en raison de conditions de financement souples et d’importants plans de relance des infrastructures.
Les Émirats en tête du classement
Les Émirats arabes unis sont le plus grand destinataire de flux stables s’élevant à 20 milliards de dollars. Puis suit l’Arabie saoudite, dont les flux ont plus que triplé. Aux Émirats arabes unis, DHL Global Forwarding Allemagne et Total (France) annoncent la construction d’un projet d’énergie solaire à Dubaï pour 633 millions de dollars. En Arabie saoudite, les entrées d’IDE passent de 5,3 milliards de dollars en 2020 à 19 milliards de dollars; et ce, grâce à deux transactions majeures.
Ensuite, à la troisième place vient l’Egypte, avec une valeur de 5,1 milliards de dollars. L’Égypte a connu une baisse de 12% des investissements directs étrangers. Car d’importants IDE dans des accords d’exploration et de production dans les industries extractives n’ont pas été répétés.