Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail, est revenu sur la grève de l’UGTT du 16 juin 2022. Et ce, lors de son passage sur les ondes de Mosaïque FM, ce mercredi 15 juin.
Sami Tahri a révélé les raisons de l’échec des négociations avec le gouvernement et de l’approbation de la grève du 16 juin dans les institutions et établissements publics, en plus de la position de l’UGTT vis-à-vis du dialogue, du référendum et du programme de réformes économiques. Ainsi il répond à Nasreddine Nsibi, porte-parole du gouvernement, en déclarant: « La réquisition n’est pas constitutionnelle ».
Il estime que le syndicat est visé parce qu’il est contre le programme présenté par le gouvernement au FMI et parce qu’il est contre le dialogue fictif.
Il convient de rappeler que selon le communiqué de l’UGTT, la grève générale du 16 juin dans le secteur public est une opportunité pour les travailleurs d’exprimer leur attachement à leurs droits et de manifester leur rejet de toute forme de harcèlement et de menaces, y compris la réquisition qui est une mesure anticonstitutionnelle et illégale ».
Par ailleurs, l’UGTT dénonce la campagne de dénigrement, « sans précédent », dont elle est la cible depuis l’annonce de la grève générale. Tout en estimant que cela ne fait qu’attiser les tensions, la violence et l’anarchie.
En somme, l’UGTT souligne que le gouvernement actuel suit la même politique des gouvernements précédents en refusant d’appliquer les conventions signées. Il est à noter que le rassemblement aura lieu demain jeudi devant le siège provisoire de l’UGTT à l’avenue des Etats-Unis à Tunis, et ce, à partir de 9h00 du matin.