Abir Moussi, présidente du PDL est intervenue aujourd’hui sur les ondes de Shems fm. Elle y exprime sa position vis-à-vis du paysage politique que connaît en ce moment le pays.
Abir Moussi demande au gouvernement Bouden de se déclarer comme gouvernement des affaires courantes. Tout comme elle réitère son appel à la tenue d’élections législatives anticipées et à une présidentielle.
De plus, elle estime que « le gouvernement actuel ne peut en aucun cas tracer l’avenir des Tunisiens; voire même se projeter dans l’avenir du pays ».
Ainsi, la présidente du PDL pointe du doigt « les défaillances du gouvernement. Et notamment dans les négociations avec le FMI et qu’on ignore à quoi en particulier le gouvernement compte s’engager ». Tout en précisant « qu’aucun contrat, pas même un prêt obligeant les Tunisiens à s’endetter encore plus, ne doit voir le jour ».
En outre, elle ajoute que « ce que fait Najla Bouden est incohérent ». En soulignant: « Najla Bouden est en train de recycler les islamistes pour la prochaine échéance. »
Tout comme elle exprime son étonnement face à l’octroi d’une licence à l’ancien leader du mouvement Ennahdha Abdellatif Mekki. Et ce, pour lui permettre de fonder un nouveau parti.
En effet, Abir Moussi souligne que « Najla Bouden a donné une autorisation à Abdellatif Mekki de créer un parti conservateur ».
Par ailleurs, notons que Abir Moussi devra se présenter demain devant le juge d’instruction du Tribunal de Tunis. Alors que tous les tribunaux sont en grève. Quant à l’objet de l’appel, il réside dans le fait d’avoir dit que « l’organisation de Qaradhawi est une organisation terroriste ».
Elle a rappelé également que plusieurs pays comme l’Egypte, les Emirats arabe unis et l’Arabie Saoudite l’ont classée comme organisation terroriste. Et elle s’est demandée pourquoi la Tunisie ne fait pas de même.