Nous croyons savoir, de sources concordantes, que des correspondances officielles ont été adressées, via les départements du ministère des Affaires étrangères, à l’ensemble des missions et autres représentations diplomatiques consulaires tunisiennes à l’étranger. Et ce, afin de les inviter à fournir les adresses électroniques des ressortissants tunisiens résidant à l’étranger.
Ces missives auraient reçu des suites favorables de la part des missions consulaires dans les pays de destination. Alors la question qui se pose est la suivante: cette procédure ne nécessite-t-elle pas l’approbation des personnes concernées? L’action est-elle légale? Dans le cas contraire, les citoyens ont-ils la possibilité de porter plainte et auprès de quelle instance?
Autant de points d’interrogation qui exigent des éclaircissements. Et ce, dans le cadre du respect de la confidentialité des données personnelles. C’est un principe sacré dans les pays respectant les libertés individuelles, l’Etat de droit et les institutions…