Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Anouar Kaddour, affirme que la centrale syndicale présentera sa vision pour l’amendement de la Constitution de 2014, ce jeudi 23 juin.
Le syndicaliste s’exprimait ce matin, sur les ondes de Shems FM. D’ailleurs, selon la même source une instance administrative se tiendra pour évaluer la situation; et ce, les 26 et 27 juin. Il a critiqué « l’atteinte au droit de la grève dans le brouillon fuité de la nouvelle constitution ». Anouar Kaddour annonce, également, le refus catégorique de la centrale syndicale de porter atteinte aux droits syndicaux. En effet, il considère qu’il y a une volonté manifeste d’attenter à ce droit. Sur un autre volet, le syndicaliste affirme que l’UGTT a tout un programme pour le dialogue national.
Revenant sur la grève générale du secteur public, survenu le 16 juin, notre interlocuteur est critique face à la non-intervention du président de la République pour l’éviter. Kaïs Saïed aurait pu recevoir le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi, estime-t-il. De même que la cheffe du gouvernement Najla Bouden aurait dû le faire. Et ce, pour évaluer les entraves et inciter à trouver une solution permettant d’aboutir à des résultats concrets.
Alors, l’absence de logique et de sagesse avant la tenue de la grève générale sont à l’origine de l’échec de la dernière réunion, affirme-t-il.