Le Président de la République, Kais Saied a souligné, mardi, lors d’un entretient tenu au palais de Carthage, avec le directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, la nécessité d’instaurer de grandes réformes tout en prenant en considération l’aspect social.
Les droits fondamentaux de l’Homme comprennent le droit à la santé et à l’éducation. Et n’obéissent pas aux notions de profit et de pertes, rappelle le président. C’est ce que précise un communiqué publié, mardi, sur la page officielle de la Présidence de la République.
Le Chef de l’Etat a, également, exprimé son attachement à traiter les dossiers socio-économiques et financiers. Particulièrement après les décennies de corruptions qu’a connue la Tunisie, ainsi que la conjoncture internationale . Et de poursuivre que l’être humain n’est pas une « unité de calcul ». Le président appelle à adopter une approche globale pour trouver des solutions à tous les problèmes et les questions soulevés.
Saied a, cette occasion, indiqué que la crise à laquelle fait face, aujourd’hui, la Tunisie n’est pas seulement due à la mauvaise gestion. Mais elle est aussi le résultat d’autres facteurs qu’il faut traiter et éliminer. Pour que toutes les institutions, qu’elles soient publiques ou privées, fonctionnent dans des conditions exemptes d’abus.
De son coté, Azour a affirmé que sa rencontre avec le chef de l’Etat a permis de passer en revue les réformes constitutionnelles, politiques, sociales et économiques lancées depuis peu. Il a examiné, à cette occasion, avec le Président de la République le dossier de coopération entre le FMI et le groupe de travail gouvernemental tunisien. Ainsi que les perspectives de la situation économique en Tunisie et dans le monde.
Avec TAP