La ministre de l’Industrie, de l’énergie et des mines Neila Gongi a annoncé, mardi à Gafsa, que la Tunisie et l’Algérie sont arrivés à un accord de principe pour la création d’un fonds commun d’investissement.
L’objectif du fonds est de renforcer et de développer les projets de partenariat au profit des jeunes. Il s’agit des jeunes des régions frontalières tuniso-algériennes. Et ce de manière à donner un saut qualitatif en matière de coopération et d’investissement entre les deux pays. Ainsi l’Algérie et la Tunisie se mobiliseront pour la réalisation de cet objectif.
Intervenant lors de l’ouverture d’une conférence organisée, mardi, sur le thème « Investir à Gafsa », Gongi a précisé que la position géographique du gouvernorat de Gafsa sur les frontières tuniso-algériennes, est un des facteurs d’attraction d’investissement, d’autant plus qu’il permet son ouverture sur son environnement national et étranger.
La région de Gafsa est le seul gouvernorat qui n’a pas un poste frontalier officiel avec l’Algérie. Et ce en dépit de la décision prise, depuis 2015, pour la réalisation d’un poste frontalier dans la région frontalière « Oklat Hamad ». Ce projet n’a pas vu le jour, en dépit de la réalisation des études techniques relatives à ce projet par la Direction de l’Equipement à Gafsa.
Le Gouvernorat de Gafsa a organisé la conférence « Investir à Gafsa » en vue de passer en revue les opportunités offertes dans la région aux investisseurs et aux hommes d’affaires, ainsi qu’aux bailleurs de fonds pour qu’ils prennent connaissance de ce projet.
Il s’agit, également, d’examiner les moyens de booster l’initiative privée, d’améliorer le climat d’investissement et de passer en revue les difficultés auxquelles font face les promoteurs de projets.
Des investissements d’une valeur de 615 millions de dinars (MD) par le secteur privé
Le plan de développement 2023/2025, ambitionne de réaliser des investissements d’une valeur de 615 millions de dinars (MD) par le secteur privé. Et ce en vue de dynamiser le marché d’emploi et améliorer les indicateurs de développement dans cette région, dont le taux de chômage a atteint 26,3%, contre 16,1% au niveau national, selon l’Institut national de la statistique.
La ministre de l’Industrie a mis l’accent sur la présence des attributs d’attraction de l’investissement privé à Gafsa. Notamment dans les secteurs prometteurs. Elle estime qu’il y a un manque de volonté de booster l’initiative privée. Et de poursuivre que les difficultés de développement dont souffrent plusieurs régions intérieures, dont celle de Gafsa, peuvent être surmontées. Et ce en tirant des avantages comparatifs de ces régions, en valorisant les richesses et les substances utiles non exploités.
Avec TAP