L’UE s’engage avec un plan visant à réduire de moitié l’utilisation des pesticides d’ici 2030. Alors même que l’agriculture subit la pression des pénuries causées par les tactiques de la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
La Commission européenne a proposé tout dernièrement, l’utilisation d’objectifs juridiquement contraignants pour réaliser son plan. Ce qui n’équivaut pas à une interdiction complète des pesticides. Au lieu de cela, il se concentre sur les produits biologiques et d’autres alternatives. Le plan interdirait l’utilisation de pesticides dans les lieux publics et autour de certaines installations. Telles que notamment les écoles et les hôpitaux.
« Nous remplacerons les pesticides chimiques par des alternatives sûres. Les agriculteurs seront entièrement soutenus par des capacités de financement européennes sans précédent pour couvrir le coût de cette transition ». Ainsi déclare Stella Kyriakides, commissaire européenne à la santé.
Il s’agit du premier texte législatif issu du plan alimentaire durable de l’UE. en effet, celui-ci vise à réduire l’impact environnemental de l’agriculture. Et les nouvelles règles tiendront compte des progrès historiques et de l’utilisation nationale des pesticides pour chaque État membre, lors de la définition cible. Le coût du passage aux nouvelles règles pour les agriculteurs sera couvert par le syndicat pendant au moins cinq ans. Et ce, dans le cadre de la politique agricole commune, selon le plan publié par l’exécutif européen.
De ce fait, les responsables de l’UE qualifient les changements d’ambitieux; mais ils seront progressifs et efficaces. L’union fournira des conseils, une formation et un soutien. mais il appartient aux États membres de définir et de mettre en œuvre leurs propres objectifs nationaux.
Par ailleurs, la commission a adopté des propositions visant à restaurer les écosystèmes endommagés. Et ce, tels que les zones humides, les rivières, les forêts et les environnements urbains, d’ici 2050. Afin de prévenir les pires effets du changement climatique et de la perte de biodiversité. Elles visent à couvrir au moins 20% des masses terrestres et marines d’ici 2030.