Zouhair Hamdi, le secrétaire général du Courant populaire, dresse un état des lieux du paysage politique. Et ce, lors de son intervention sur les ondes de Shems fm, ce lundi 27 juin 2022.
Ainsi Zouhair Hamdi estime qu’il y aura du changement dans les prochains jours. Car, il rappelle que tout au long de ces dix dernières années, le paysage politique a connu de mauvais rebondissements. Induisant alors un climat tendu qu’aggravait « l’argent politique » qui a circulé à flot. Ce qui fait que le 25 juillet est intervenu pour rectifier le tir et mettre un terme à cette mauvaise ambiance.
Puis, évoquant le projet de la nouvelle constitution, il déclare que le pouvoir exécutif devrait être entre les mains du chef de l’État.
En outre, il souligne qu’il est important et nécessaire d’instaurer un système démocratique. Indiquant que le régime présidentiel doit apporter toutes les garanties pour que le chef de l’Etat ne s’écarte pas du pouvoir. En plus de trouver un véritable équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Par ailleurs, l’Article premier de la Constitution a certes fait couler beaucoup d’encre au sein de la toile. Et à l’heure actuelle, tout porte à croire qu’il y aurait du changement à ce niveau. En effet, les constitutionnalistes vont-ils maintenir l’idée que l’Etat n’a pas de religion? Ou proposeront-ils un autre élément dont ignore encore le contenu? A cet égard, le secrétaire général du Courant populaire estime que ce qui se dit « n’est qu’une perte de temps. Tout en optant pour le maintien de l’Article premier de la Constitution. Cependant s’il y a un besoin de modification, il ne faut pas compromettre l’identité du peuple, tout en garantissant les droits de tous. »
Plus encore, il considère que tout au long des dix dernières années, les intérêts de la classe politique ont primé et non les intérêts du pays. Et ce, en prenant l’exemple du rapprochement entre la gauche et les islamistes. Car, ils se sentent menacés par les décisions du président de la République, estime-t-il.
Et pour conclure, Zouhair Hamdi est en faveur du référendum qui aura lieu le 25 juillet 2022. Et ce, contrairement à l’opposition ayant décidé d’appeler au boycott.
Ainsi six partis politiques ont annoncé cette décision. En premier lieu, le PDL, le Front national, El Qotb, Al Joumhouri, Ettakatol, le Courant Démocrate. Puisque chacun estime que le processus est erroné. Mais tout en appelant à un non retour de l’avant 25 juillet
Notons également que les partis politiques ont lancé une campagne nationale de boycott au référendum. Et ce, à travers le refus du dialogue national. Tout en pointant du doigt des résultats connus d’avance. Enfin, ils appellent également les forces démocratiques progressistes et les syndicalistes à se mobiliser . Et ce, pour stopper cette hémorragie de l’après 25 juillet; mais aussi celle de mettre un terme à l’autocratie.