Le nouveau parti de Abdellatif Mekki ayant pour nom « Le travail et la réalisation » voit le jour. C’est ce qu’annonce une conférence de presse tenue aujourd’hui, à Tunis.
L’objectif de la création de ce nouveau parti, selon Abdellatif Mekki, consiste à restaurer le paysage politique. Tout en œuvrant à la mise en place d’une diversité au sein du paysage actuel.
Quant à sa conception du parti, le fondateur du parti le définit comme étant un parti national, conservateur, social et démocrate. Il inclut des membres démissionnaires du mouvement Ennahdha. A l’instar, de Zoubair Chehoudi, Jamila Kesiksi, Moez Belhaj Rhouma et Rim Toumi.
Avant le référendum du 25 juillet, Abdellatif Mekki souligne que « la création de ce nouveau parti intervient à l’issue d’une grande crise politique que traverse le pays depuis le fameux « 25 juillet ». En outre, ce nouveau parti aura une dimension plus large, notamment culturelle. Car on ne peut pas parler de relance économique, sans une relance culturelle ».
Par ailleurs, leconomistemaghrebin.com l’a interrogé sur son intention de participer ou non au référendum du 25 juillet. Abdellatif Mekki répond: « Il ne faut pas se voiler la face, le président de la République Kaïs Saïed rejette toute proposition suggérée de l’UGTT ou autre organisation. Plus encore, au delà du climat tendu, je pense que Kaïs Saïed ira encore plus loin. Et ce, en imposant le référendum coûte que coûte et à n’importe quel prix. Cela dit, nous n’allons pas brûler les étapes. D’ailleurs, nous suivrons de près ce qui va se passer; en attendant de réagir au moment voulu. Ce qui veut dire, que nous nous opposons au référendum, jusqu’à l’instauration du processus démocratique en Tunisie ».
Avant d’ajouter: « Mais bien avant le 25 juillet 2022, nous ferons tout pour faire échouer ce référendum. En nous alignant avec la même voix du Front du salut national qui lui aussi rejette le référendum ».
Sur un autre volet, concernant la participation aux élections législatives, il estime qu’il est encore tôt pour se décider. Car tout est lié aux résultats du référendum.
Enfin, il rappelle que le paysage politique compte 230 partis politiques. Mais en réalité seulement une dizaine qui opère sur le terrain, indépendamment de leur idéologie.