Les contrats de réalisation de la première phase du projet de réseau électrique intelligent « SMART GRID » ont été signés, lundi, à Tunis. Et ce en présence de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Nouira Gongi, le PDG de la STEG, Hichem Annan, et des représentants de l’Agence française de développement (AFD) et des sociétés SIEMENS, « E.Fluid » et « SAGEMCOM ENERGIE & TELECOM ».
La première phase du projet de réseau électrique intelligent « SMART GRID » sera mise en oeuvre en expérience pilote dans la région de Sfax. Et ce avant une éventuelle généralisation dans toute la Tunisie.
Pour rappel, les réseaux intelligents ou « Smart grids » sont des réseaux d’électricité. Grâce à des technologies informatiques, Ils ajustent les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs. En collectant des informations sur l’état du réseau, les Smart grids contribuent ainsi à une adéquation entre production, distribution et consommation.
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Neila Nouira Gongi a souligné, à cette occasion, l’importance du projet. Il permettra de développer les services de la STEG. Elle a estimé aussi que cette technologie est en mesure de moderniser le système de facturation. Elle permet aussi d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande de l’électricité.
« Ce projet s’inscrit dans le cadre de la transition énergétique ciblée par la Tunisie. Il favorisera, aussi, une meilleure intégration des énergies renouvelables dans le système de la production électrique. Ce qui permettra d’impulser la productivité de la STEG. Et par conséquence de réduire le volume de ses dettes », a-t-elle noté.
La ministre a appelé à ce que la première phase de ce projet soit le pilier pour le développement de la filière énergétique, d’autant plus qu’il aidera à développer les usages de réseau électrique intelligent, dont la réparation à distance des pannes enregistrées et le suivi de la consommation des clients, ainsi que la surveillance de tous les dépassements qui peuvent se produire.
Pour rappel, une convention de financement et de garantie a été déjà signée avec l’AFD d’une valeur de 120 millions d’euros. Soit environ 400 millions de dinars. En effet, l’objectif étant de financer la première tranche du projet.
Avec TAP