Le constructeur automobile japonais Nissan décide de suspendre la production en Russie pour le premier semestre de l’exercice, qui a débuté le 1er avril. C’est ce qu’a rapporté mardi Reuters, citant le PDG Makoto Uchida.
« Nous pensons que cette situation pourrait devenir plus grave et prolongée « . Ainsi déclare un porte-parole, citant M. Uchida. Et ce, lors de l’assemblée générale annuelle de Nissan. En faisant référence au conflit en Ukraine et aux sanctions occidentales contre la Russie.
En effet, le constructeur automobile avait déjà suspendu la production de son usine de Saint-Pétersbourg en mars. De même qu’il interrompait les exportations vers la Russie. En invoquant les risques logistiques dus aux sanctions.
Selon M. Uchida, les employés russes de Nissan ont été informés de la suspension. Et l’entreprise continuera de surveiller la situation, afin de minimiser ses conséquences.
Par ailleurs, le constructeur automobile japonais Toyota a également suspendu la production de voitures en Russie. En invoquant des difficultés d’achat de pièces détachées importées en raison des sanctions. Cependant, ni Nissan ni Toyota n’ont annoncé leur intention de quitter complètement la Russie.
En outre, les analystes estiment que seulement 2,4% des entreprises japonaises opérant en Russie ont mis fin à leurs activités dans le pays; et ce, depuis le début de la crise ukrainienne. Ce qui est le pourcentage le plus bas parmi les économies avancées du Groupe des Sept (G7).