Le secrétaire général du mouvement « Tunisie en avant », Abid Briki apprécie le projet de la nouvelle constitution. Tout en soulignant qu’elle permet « d’établir une nouvelle Tunisie ».
Dans une déclaration à Shems fm, M. Briki précise que cette constitution est un mélange entre les articles de 1959 et 2014. Mais avec la mise en place des nouveautés comme le conseil national des districts et des régions. Il ajoute qu’elle répond de manière satisfaisante aux aspirations des Tunisiens.
Puis, concernant l’article 5 indiquant que la Tunisie fait partie de la « Umma islamique » (Nation islamique), M. Briki déclare qu’il ferme la porte aux lectures personnelles de la religion. Car l’État assure la réalisation de ses objectifs.
« Contrairement à ce que pensent certains, le chef de l’Etat n’est pas un dictateur. Selon le projet de la nouvelle constitution, le chef de l’Etat ne peut renouveler son mandat qu’une seule fois », précise-t-il.
En outre, concernant le Conseil national des districts et des régions, M. Briki indique qu’il ouvrira la porte à plusieurs acteurs et intervenants régionaux. Afin de participer à la prise de décision et s’éloigner de la centralisation. Tout en soulignant qu’il a un pouvoir puisqu’il est élu.
Finalement, il annonce que le mouvement organisera, aujourd’hui, un conseil central exceptionnel. Objectif: prendre une décision finale par rapport au projet de la nouvelle constitution.