Le mouvement Ennahdha a affirmé que les opérations bancaires du président du parti, Rached Ghannouchi, sont « légales ». Tout en ajoutant que ce dernier n’avait jamais reçu d’argent de la part de parties étrangères ou intérieures, y compris l’association « Namaa ».
« Impliquer le nom de Ghannouchi dans l’affaire de l’association « Namaa » s’inscrit dans le cadre de la calomnie politique », a souligné le parti. Et ce, dans une déclaration publiée mercredi, en réaction à la décision du gel des comptes bancaires de Ghannouchi. Ainsi que neuf autres personnes en rapport avec l’association.
Ennahdha a fustigé l’obstination des « autorités putschistes » à associer le nom de Rached Ghannouchi dans de telles affaires. Tout en assurant que le chef du parti n’a aucun lien avec les personnes citées. Et ce, dans le cadre de l’enquête sur les activités de l’Association Namaa.
Le parti a, dans ce sens, dénoncé les tentatives d’instrumentaliser la justice pour le règlement de comptes politiques.
La Commission tunisienne des analyses financières (CTAF) relevant de la Banque centrale de Tunisie (BCT), a décidé mardi, le gel des avoirs du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi et de neuf autres personnes.
La BCT a précisé que cette décision fait suite à une demande émise par le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire antiterroriste près le tribunal de première instance de Tunis. Et ce, dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de l’association Namaa.
Cette mesure concerne, entre autres, Rached Ghannouchi et l’un de ses fils, l’ancien chef du gouvernement Hammadi Jebali et ses deux filles, ainsi que l’ancien ministre des Affaires étrangères, Rafik Abdessalem.
Avec TAP