Le contrat d’exécution du projet « Appui à une Transition Énergétique Tunisienne Accélérée » a été signé hier jeudi à Tunis entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, la STEG, l’ANME et la GIZ Tunisie. Et ce en présence de la Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Neila Nouira Gongi.
Ce projet a pour objectif de permettre une meilleure valorisation du potentiel d’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Il s’articule autour de quatre principaux champs d’intervention : Amélioration des conditions cadres de la transition énergétique, optimisation de la gestion du secteur de la maîtrise de l’énergie, amélioration de la qualité et qualification dans le secteur privé et la promotion de solutions innovantes pour la contribution du système électrique à la transition énergétique.
La signature du contrat d’exécution du projet « Appui à une transition énergétique tunisienne accélérée » vient en marge d’un atelier de planification opérationnelle dudit projet et ayant pour finalité de présenter les objectifs du projet et le plan d’exécution durant une période de 3 ans (2022-2025), selon un communiqué de la STEG.
En effet, ce projet illustre l’engagement concret de la Tunisie dans le domaine de la transition énergétique avec un but ultime : produire 35% de l’électricité à partir des énergies renouvelables à l’horizon 2030 et diminuer les émissions de gaz à effet de serre en réduisant l’intensité carbone de 45% par rapport à 2010.
Il s’agit d’une mission possible surtout avec l’amélioration des conditions cadres promouvant les services et technologies d’efficacité énergétique notamment auprès des industriels et des collectivités locales pour une utilisation rationnelle de l’énergie. Et ce tout en répondant aux besoins énergétiques croissant de la Tunisie sans pour autant impacter négativement l’environnement.
Notons que le projet est mandaté par le ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement. Il est mis en œuvre par la GIZ. Et ce en étroite collaboration avec le ministère de l’Industrie, des Mines et de L’énergie, la STEG, l’ANME et la GIZ.
Avec TAP