La présidente du Parti destourien libre (PDL) Abir Moussi continue son bonhomme de chemin et ne manque pas de déposer encore des plaintes judiciaires. Cette fois, elle a choisi de déposer une plainte en référé contre l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE). L’objectif principal de cette plainte n’est autre que l’arrêt de la campagne référendaire et la corruption financière concernant notamment le parti Essaâda (parti du bonheur en arabe).
C’est dans une vidéo live sur sa page officielle du réseau social Facebook, qu’Abir Moussi s’est exprimée. On la voit sortir du palais de la Justice, suite au dépôt de la plainte, accompagnée d’un groupe d’avocat et un certain nombre de sympathisants. Elle a saisi l’occasion pour improviser un discours. En premier lieu, elle a relevé un vice de forme puisque la représentante légale de l’ISIE s’est contentée de se présenter uniquement avec sa carte d’identité nationale et non par un mandat signé par le président de l’instance conformément à la loi.
Abir Moussi affirme qu’elle a déposé des preuves et des éléments qui portent sur « plusieurs infractions commises lors de la campagne référendaire ». Le PDL a également, déposé des preuves concernant « toutes les infractions commises par parti Essâada ». Ce parti, indique Abir Moussi, est présidé par Tarek Hamza. Dans le même ordre d’idées, la présidente du PDL affirme que la représentante de l’ISIE a reconnait un certain nombre d’infractions et de dépassement du parti en question. Elle a promis qu’ils seront examinés. Pour cette raison, Madame Moussi considère qu’il s’agit d’une victoire.
Par ailleurs, l’intervenante accuse l’ISIE de « au changement des circonscriptions électorales conformément au principe de la gouvernance par les bases ». Et d’avancer que le service *195*num_CIN# n’est plus fonctionnel.