« J’aurais souhaité que les perspectives économiques mondiales soient aussi radieuses que le ciel de Bali. Ce n’est malheureusement pas le cas. La situation s’est considérablement assombrie. L’incertitude est exceptionnellement élevée. Les risques de détérioration contre lesquels le FMI avait déjà lancé des mises en garde se sont concrétisés« . C’est ce qu’a déclaré la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva le 16 juillet. Et ce, lors de la réunion hybride des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales des pays du Groupe des Vingt (G20) qui s’est tenue à Bali, en Indonésie.
La directrice générale du FMI a, par la même occasion, annoncé que le fonds annoncera dans le courant du mois une nouvelle révision à la baisse de ses projections pour la croissance mondiale en 2022 et 2023. Et ce, dans la Mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale.
« En outre, les risques de détérioration demeureront et pourraient s’aggraver, en particulier en cas de persistance de l’inflation. Ce qui nécessiterait des interventions encore plus poussées des pouvoirs publics. Ces risques pourraient avoir des répercussions sur la croissance et exacerber les effets de contagion. En particulier dans les pays émergents et les pays en développement. Les pays dont le seuil d’endettement est élevé et la marge de manœuvre limitée seront confrontés à des tensions supplémentaires. La situation au Sri Lanka, par exemple, est un signal d’alarme », ajoute Kristalina Georgieva.