« Un budget de 30 millions de dinars a été réservé aux projets de digitalisation et de la sécurité informatique », a annoncé mardi, Moncef Boukthir, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
S’exprimant à l’ouverture du forum national sur la science ouverte « Open Science » organisé les 19 et 20 à Tunis, Boukthir a fait savoir qu’un appel d’offres a été lancé récemment. Et ce, pour l’élaboration d’un système informatique spécifique à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique, comme premier pas vers la digitalisation.
« Le nouveau système informatique permettra de regrouper toutes les données relatives aux étudiants, chercheurs et enseignants. Ainsi que établissements d’enseignement et de recherche », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, le deuxième projet consiste en la création d’un serveur cloud. Afin de protéger toutes les données du secteur en ligne, selon le ministre.
D’après Boukthir, le développement du système d’informations permettra de renforcer le partenariat entre les chercheurs tunisiens. Ainsi que de créer une plateforme unique d’échange des données aux niveaux régional et international.
Dans ce contexte, le ministre a souligné que le centre de calcul El-Khawarizmi mérite d’être soutenu étant donné le manque de ressources financières et humaines. Ce centre est créé depuis 1976 et ayant pour mission de gérer les systèmes informatiques des universités tunisiennes.
De son côté, la directrice générale d’El-Khawarizmi, Saoussen Krichen a indiqué que les participants discuteront les moyens d’échanger, de manière sécurisée, les informations. Et ce, en se basant sur l’open-data pendant deux jours.
Pour sa part, le directeur général du réseau de recherche et d’éducation des États arabes, Youssef Tarman, a indiqué que le principe de la science ouverte permet aux chercheurs d’accéder à des données détaillées. Et ce, à travers des applications connectées aux satellites.
Avec TAP