Le deuxième mandat de dépôt émis le 19 juillet à l’encontre de Mohamed Ali Laroui, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur, « n’a aucun fondement juridique », a déclaré, mercredi, à Tunis, Jalel Hammami, membre du collectif de défense de Laroui.
Mohamed Ali Laroui fait l’objet de poursuites judiciaires. Il est en état d’arrestation dans le cadre de l’affaire de la société Instalingo, spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique. La société était installée à Kalaâ Kebira. Elle fait face à des accusation de blanchiment d’argent et complot contre la sûreté de l’Etat.
Lors d’une conférence de presse, Jalel Hammami a déclaré que le collectif de défense va déposer des plaintes concernant les violations enregistrées au bureau du juge d’instruction.
« Mohamed Ali Laroui n’a pas été entendu dans le cadre de l’instruction et le comité de défense n’a pas été convoqué », a-t-il expliqué. Le collectif a également déposé une plainte contre le ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, datée du 18 juillet.
Le collectif a déposé La plainte auprès du procureur de la République du Tribunal de première instance de Tunis. Et ce pour violation des articles 2 et 32 du code des procédures pénales.
« Il n’y a strictement aucun lien entre l’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur et les accusés dans cette affaire. Seul un blogueur a collaboré avec l’institution sécuritaire pendant le mandat de Mohamed Ali Laroui », a-t-il dit.
L’ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur fait l’objet de poursuites judiciaires. Et ce « dans le cadre d’une décision politique par excellence ayant pour but de régler des comptes politiques ». C’est ce qu’estime Nidhal Salhi, membre du collectif de défense.
Avec TAP