Optimiser le contrôle sur les infractions électorales, notamment, le jour du scrutin dans les bureaux de vote et leur environnement, telle est la question-clé d’une journée d’étude sur les infractions électorales et les mécanismes de coordination commune entre l’instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) et les ministères de la Justice et de l’Intérieur, a souligné Farouk Bouasker, président de l’instance des élections.
Dans une déclaration aux médias, en marge de cet évènement organisé à Sfax, Bouasker a dit s’attendre à ce que le jour du scrutin soit témoin de certaines violations et exactions qui, a-t-il souligné, « devraient être réprimées conformément à la loi par les agents de l’instance et les officiers de police judiciaire, garde et police nationales ».
Il a, également, affirmé que l’instance est actuellement sur le point d’achever les préparatifs de l’échéance référendaire, s’agissant de l’équipement des entrepôts régionaux en matériel électoral tel que les urnes, les procès-verbaux, l’encre indélébile etc.
Il a formulé le souhait de voir les associations, les organisations, les instances nationales ayant obtenu une accréditation d’observation du référendum y prendre part activement afin qu’il n’y ait pas de bureaux sans observateurs, ni journalistes, qu’ils soient locaux ou internationaux.
Le président de l’ISIE a ajouté que les pouvoirs conférés par le législateur à l’instance dans le processus électoral et sa supervision l’oblige à informer le ministère public des infractions électorales enregistrées.
Avec TAP