Le potentiel féminin est un atout considérable et un potentiel énorme. Il peut en effet contribuer à l’économie locale et au développement social. Cela dit, le chemin est encore long. Car beaucoup reste à faire.
Le Women Business Forum (WBF), co-organisé par l’UpM et l’ONUDI a lieu durant les deux journées 20 et 21 juillet, était l’occasion de discuter d’un financement intelligent en matière de genre pour autonomiser les femmes en tant qu’entrepreneures, commerçantes, travailleuses et professionnelles.
Aujourd’hui les femmes entrepreneurs se retrouvent confrontées à des obstacles importants et supplémentaires pour développer leurs entreprises et les faire passer au niveau supérieur.
Selon une étude ( 2021) publiée par l’organisation de jeunes dirigeant-e-s YPO, le Financial Times et ONU Femmes, la plus grande disparité entrepreneuriale entre les hommes et les femmes au monde est importante. Il faut souligner qu’environ 5 % d’entreprises sont dirigées par des femmes contre une moyenne mondiale de 23 % à 26 %. Ce qui représente l’un des taux de participation féminine les plus faibles.
Plusieurs études mondiales et régionales montrent que les femmes de la région MENA sont confrontées à certains des niveaux les plus élevés de discrimination dans l’accès aux ressources productives et financières.
Derrière cet écart de financement entre les sexes, les préjugés sexistes semblent jouer un rôle dans le fait que les hommes financent d’autres hommes, négligeant les femmes entrepreneures qui recherchent également des financements commerciaux. En fait, le secteur du capital-risque est composé à 92 % d’hommes.
Dans cette édition, cela a permis d’identifier les inégalités financières qui restent basés sur le genre. Il discutera également des modèles et des bonnes pratiques à diffuser pour garantir que les entreprises dirigées par des femmes puissent être un moteur et des opportunités de croissance et d’emploi pour les femmes et les filles de la région MENA.
En somme, a femme doit encore faire ses preuves, que ce soit en Tunisie ou ailleurs, même s’elle est considérée comme un outil effectif de développement, mais pas encore dans les postes clés.