Les Tunisiens ont connu hier une première dans l’histoire de la Tunisie post 14 janvier 2011. Puisqu’ils étaient appelés à se prononcer par référendum. Et ce, sur l’instauration d’une nouvelle Constitution. Cela dit, ce vote partageait l’opinion publique entre: les pro Saïed; ceux qui appelaient à voter contre; et les abstentionnistes.
Maher Jedidi, le nouveau vice-président de l’ISIE est revenu sur le taux de participation des électeurs à l’étranger. Sachant que le dernier jour du vote, le 25 juillet, il évoluait de manière significative de moins de 5% à 8%.
Ainsi, Maher Jedidi estime que s’il y a eu une évolution significative; cela relève essentiellement d’un sentiment du devoir de citoyenneté qui a pris le dessus.
En outre, il revient sur l’absence de seuil électoral pour ce référendum. En effet, il déclare: « Peu importe les résultats annoncés, c’est la majorité des résultats qui l’emportera. Si le oui l’emporte, le projet de Constitution sera adopté. Alors que si le non l’emporte, le projet ne passera pas ».
Enfin, notons que l’article 139 du projet de Constitution prévoit son adoption dès l’annonce des résultats finaux.