Les Etats-Unis sont au courant des « inquiétudes des Tunisiens » concernant le référendum du 25 juillet. C’est ce que déclare le porte-parole du Département d’Etat des Etats-Unis, Ned Price. Ce dernier s’exprimait lors d’un point de presse tenu aujourd’hui.
Expliquant les raisons de la position de son pays, Ned Price pointe du doigt « le manque de transparence, l’absence d’un dialogue inclusif au tour du projet de la nouvelle constitution ».
Ned Price est revenu, également, sur un ton alarmant sur la situation des droits de l’homme et les libertés fondamentales. Et ce à la lumière de la nouvelle constitution. Dans le même sillage, il souligne l’importance du respect du principe de la séparation des pouvoirs et l’élaboration d’un code électoral transparent pour les élections qui auront lieu le 17 décembre prochain. Il ne s’agit pas de la première déclaration sur le référendum.