Théâtre comble pour Lotfi Bouchnak, « Sold Out » depuis des semaines. Pionnier de la musique tunisienne, l’artiste s’est produit sur la scène du Festival international d’Hammamet, dans sa 56ème édition. Une session qui ne cesse de briller par sa diversité. Cette nuit, place au traditionnel et au familier! Le virtuose marque la scène par sa présence, son charisme et son répertoire musical.
Adulé par tous, Lotfi Bouchnak a servi ce que les spectateurs attendaient. Toutes générations confondues se sont ruées vers son concert: grands-parents, parents et jeunes ont chantonné haut et fort ces morceaux les plus célèbres. Mêlant ainsi répertoire nouveau et ancien; du générique du feuilleton « Nouba », à « Enti chamsi », ou encore « N SSAYA », le public était conquis.
Lotfi Bouchnak était à l’affût des demandes et propositions innombrables du public: il maniait son répertoire habilement et il changeait les morceaux. Il offrait ce que les mélomanes attendaient. L’improvisation reste son point fort. La « Nouba » était improvisée et présentée vers la fin du spectacle. Abdelhamid Bouchnak a fait une apparition surprise sur scène, en embrassant son père sur le front. Une complicité légendaire et un moment fort de la soirée!
Le maestro Abdelhakim Belgaied a dirigé les artistes sur scène et a renforcé l’instrumental. « Ajabi menk » et « Habbitek we tamanayt » ont retenti. Tout comme « El Aine elli matchoufekchi », « Cinema », « Hedhi Ghneya Lehom ». 2h30 de musique et de Tarab non-stop pour un public happé. Fidèle à lui-même et à son art, Lotfi Bouchnak a garanti une ambiance unique. Il a chanté l’amour, la femme, la liberté, la vie et en a irradié plus d’un.
La prochaine soirée qui promet est consacrée au groupe Cubain « Los Van Van ».