Le Parti destourien libre (PDL) a fustigé l’entrevue en catimini entre le président de la République Kaïs Saïed et le journaliste palestinien Abdel Bari Atwan, dans un communiqué rendu public, hier 31 juillet.
En effet, la présidence de la République n’a rien communiqué sur cet entretien avec Abdel Bari Atwan comme elle le faisait régulièrement pour les autres entretiens avec les personnalités officielles, qu’elles soient étrangères et/ou tunisiennes, ce qui a suscité l’indignation et alimenté la stupéfaction du parti présidé par Abir Moussi. C’est grâce à une vidéo publiée par le journaliste palestinien sur sa chaîne Youtube que l’opinion publique s’est rendu compte de cet entretien.
Le PDL pointe du doigt « un entretien sans présence des conseillers du président, chargés de communication et sans médias ». De ce fait, le parti parle de relation marquée par l’opacité entre Kaïs Saïed et les médias locaux. Dans ce cadre, faut-il encore rappeler que le président de la République n’a pas accordé de grandes interviews aux médias tunisiens et a préféré garder ses distances, selon le dernier rapport annuel du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT). Le parti s’insurge contre « une rencontre en catimini ». Il qualifie ce journaliste palestinien d’étranger, controversé, évoluant conformément à des coalitions internationales.
Pis encore, le journaliste palestinien et fondateur du journal Al-Quds al-Arabi « aurait révélé des informations portant sur la cuisine interne de la Tunisie ». C’est pour cette raison que le PDL parle de problème de transparence. Pour lui, l’information au niveau de la présidence de la République demeure inaccessible aux Tunisiens. Ainsi, il s’agit d’une rencontre « déshonorante ».