La 35ème édition du Festival international de musique symphonique d’El Jem a pris fin hier samedi 13 août. Et ce, dans le prestigieux cadre de l’amphithéâtre romain, avec pour thème “Retour à El Jem”.
Et comme on dit pour finir en beauté, célébrer le 13 août, la fête de la Femme tunisienne, il n’y a pas mieux de se rendre à El Jem, un amphithéâtre riche en histoire.
En outre, la soirée de clôture du Festival, était marquée par la participation de Rihab Sghaier, cheffe de chœur de la Chorale Angham by UIB et Ensemble Reflektor (Allemagne), en collaboration avec Tunisia 88, le pianiste Kimball Gallagher, Ulrich brunnhuber au Saxophone, Ameni Kooli la Soprano et bien d’autres…
Ce sont donc les musiciens de l’Orchestre symphonique tunisien ont clôturé la soirée d’hier. Et ce en présence d’un public hors du commun ainsi qu’une forte présence des personnalités à l’instar de Mohamed Ennaceur, ancien président de la République par intérim, le gouverneur de la Banque Centrale Marouane El Abassi, le vice-président de la Banque Mondiale Ferid Belhaj, ainsi que les différents représentants des ambassades de l’Allemagne, de l’Autriche, du Japon, de la Suisse, de l’Italie et de la France…
Aujourd’hui, l’Opéra ou le classique fait partie désormais de notre tradition ancrée à tous les âges en Tunisie. Car l’intérêt d’aujourd’hui est d’inciter les jeunes, à commencer par les enfants, à connaître le monde de la musique classique.
De plus, l’idée de cette édition consiste à promouvoir la région de Mahdia et à revaloriser le tourisme à la fois local et culturel. Et pourquoi pas faire du festival d’El Jem un pivot de rencontres entre les musiciens du monde. Il n’y a pas mieux pour abriter la musique classique que cet endroit. D’ailleurs, on se demande si l’Opéra en Tunisie fera partie parmi les quatre premiers des pays dans le classement du patrimoine immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’Education. Qui sait dans un futur proche? Car une chose est sûre: la Tunisie a toute ses chances d’y être.
Par ailleurs, cette édition s’est voulue être différente des autres. Et ce, après deux années d’absence due à la crise sanitaire.
Entre un air de Bach, la flûte enchantée de Mozart et un mix de jazz, le public d’hier s’est familiarisé de nouveau avec ce type de musique après deux ans d’absence. Rencontrée vers la fin du spectacle, Ameni Kooli Soprano nous raconte ses débuts…
Notons que la Fondation Arts & Culture by UIB est le mécène de la 35ème édition du Festival international de Musique Symphonique d’El Jem.
Force est de constater que la soirée d’hier, on est resté un peu sur sa faim, on s’attendait à quelques morceaux tunisiens en version lyrique..
Qui sait à la prochaine édition avec de nouveaux challenges!
Notons qu’une convention d’un renouvellement de partenariat avec la Fondation Arts & culture by UIB a été signée pour une période de trois ans.